"Dans ce cas-la, c'est le paradoxe, c'est bon, on dit c'est le Tao."   Maître Zhu
 

        Discipline & Croyances Limitatives

En Chine, on dit, la nénergie, surtout c'est bon, même en principe. Oui, plus ou moins, on peut dire, en Chine, on dit ça. Et c'est vrai aussi souvent Maître Zhu il dit en Chine, on dit, le Qi Gong c'est bon. C'est vrai Maître Zhu il dit ça, en tout cas en principe. Et c'est vrai Maître Zhu, la Chine, vraiment il connaît bien, surtout Maître Zhu il s'appelle Zhu, donc, comme il s'appelle Zhu, forcément Maître Zhu il connaît bien la Chine. Tout de même c'est vrai il y a les gens ils disent en fait, Maître Zhu, il dit il connaît la Chine et il est Chinois, mais tout de même pour un Chinois Maître Zhu il est très pâle, et aussi les yeux ils ne sont pas bridés. Oui, certains il dit ça, et il dit ils n'ont pas vraiment certain Maître Zhu il est vraiment Chinois et Maître Zhu il connaît bien la Chine. Il y a même il dit ils ont lu dans le journal, en fait Maître Zhu il est né à Paris, et même Maître Zhu jamais il n'a vu la Chine. Aussi Maître Zhu un jour il a rencontré le nami, il s'appelle Isaac, il dit en fait Isaac il croît Maître Zhu il n'existe même pas, Maître Zhu c'est juste une histoire, pas vraiment de réalité. Et Maître Zhu, en principe, il est d'accord on peut dire ça, surtout en principe. Tout de même Maître Zhu il dit Maître Zhu, il existe, et il est Chinois, et il connaît bien la Chine, et vraiment il faut y croire, surtout en principe. C'est pourquoi la nénergie, vraiment c'est bon, et le Qi Gong vraiment c'est bon aussi.

Alors il a bon ami Maître Zhu, il s'appelle Christine, et vraiment Christine il est de bonne volonté, il veut faire du mieux, et aussi souvent il a peur il ne fait pas ce qu'il faut, alors beaucoup la nhésitation, et aussi souvent coupable. Alors avec la nhésitation, difficile il respire, et parfois les grosses bêtises, et ensuite encore plus la nhésitation, et encore plus coupable, et vraiment la vie pas facile facile tellement les pensées elles entraînent le moral partout, et alors elle ne sait plus, et n'importe qui il fait fait n'importe quoi, et Christine il a l'impression il est comme mort, et c'est les autres ils décident ce qu'il fait, et Christine il ne respire pas, et très innocent, et très souffrir les autres il dit Christine il fait tout de travers, et en plus les arguments ils ont c'est vrai. Alors toute la vie vraiment ça semble c'est raté, et tout il est de travers, et il voulait bien faire et faire plaisir tout le monde, et tout le monde il reproche, et personne il ne reconnaît, alors souvent Christine il est déprimé, il étouffe, il voudrait tout plaquer et faire n'importe quoi, comme de toute façon tout le monde il dit il fait tout de travers. Tout de même, quand Christine il fait n'importe quoi, dans ce cas-la, c'est encore pire, et vraiment la vie pas facile pas facile.

Alors Christine il vient voir Maître Zhu, et il dit il ne sait plus quoi faire, et il demande Maître Zhu comment il peut faire ça va mieux, et il respire, et il est heureux, et il sait ce qu'il veut, et il ne fait plus les bêtises.

Maître Zhu, il dit, le Qi Gong, en principe, c'est bon.

Alors Christine il fait le Qi Gong, et il sent c'est vrai c'est bon. Alors, tous les matins, Christine il se lève tôt, il pratique, et puis Christine il espère, il est content, vraiment ça va mieux, meilleur estime de soi, le moral plus haut, et plus assuré avec les autres. Tout de même un matin Christine il est fatigué, il reste au lit, il ne pratique pas. Et aussi le matin suivant, Christine il est fatigué, et il ne pratique pas. Et moins il pratique, et plus Christine il est fatigué, et plus il se sent mal, et moins il a envie il se lève le matin, et Christine il reste au lit, et il reste au lit, car vraiment pas envie de faire, envie de rien, seulement Christine lourd lourd il veut rester au lit. Et au lit, Christine il se dit il faudrait pratiquer, et Christine il se sent mal il ne se lève pas pour pratiquer, grande culpabilité, ça ne va pas du tout, Christine il se dit vraiment il n'arrivera jamais, grand désespoir, et estime de soi le plus bas, et les autres forcément il sait mieux, alors Christine au lieu elle écoute la nénergie et elle laisse faire la nénergie, dans ce cas-la Christine il écoute les autres et il laisse faire les autres, et Christine certains les autres ils utilisent Christine comme Christine il est le paillasson. Après Christine il se sent très sale, pas du tout digne, et il a envie il laisse tout tomber, il arrête la vie et il reste au lit, et il reste au lit et il reste au lit.

Maître Zhu il dit dans Christine, il y a croyance limitative. Ca veut dire, l'image de soi, vraiment elle n'est pas bonne, et ensuite si Christine elle commence elle pratique, elle va bien, alors il y a la croyance, au fond, ça fait le sabotage. Alors un matin, pas encore bien réveillé, et la croyance, au fond, elle lance l'attaque, et Christine il est paralysé, à nouveau la mauvaise image de soi il est stimulé, et le cercle vicieux il se referme sur Christine, et grand désespoir que jamais Christine il ne s'en sort, et que même les années et les années et les années il essaie, dans ce cas-la, quand même il a l'impression ça ne marche pas, et toujours il retombe, et à chaque fois il a l'impression il tombe plus bas. Alors, même quand Christine il commence aller bien, dans ce cas-la dès le début il a peur il attend la rechute. Il attend la rechute, il a peur, Christine il se sent mal, et Christine encore il rechute, et ça renforce la croyance Christine il échoue, et vraiment Christine pas capable et le destin c'est toujours l'échec. Maître Zhu, il dit, c'est la croyance limitative, et aussi c'est très ancien, peut-être c'est le petit enfant il a entendu les parents, et il interprète il n'est pas bien, il rate tout, et les parents ils trouvent bébé Christine il n'est pas digne et il ratera tout. Peut-être les parents il ne pense pas ça, mais le bébé Christine c'est ce qu'il comprend, et la croyance elle installe, elle installe, et quand Christine il a trente ans, dans ce cas-la, la croyance c'est comme seconde nature, et toujours la croyance ça revient.

Maître Zhu, il voit, la croyance, vraiment c'est grande racine, et quand Christine il essaie il laisse faire la nénergie, et la nénergie elle commence elle circule, alors très vite Christine la croyance il y a sabotage, et Christine elle croit elle laisse faire la nénergie, et en fait elle laisse faire la croyance. Alors ça ne vas pas, et à nouveau ça ne va pas, et puis aussi ça ne va pas.

Dans ce cas-la, on peut dire, Christine, c'est comme la croyance limitative, et la croyance limitative, c'est comme Christine. C'est pourquoi, dans ce cas la, vraiment c'est bon, vraiment c'est la grande opportunité Christine il se déshabille de Christine et il trouve la vraie identité. Tout de même c'est vrai c'est difficile, et c'est vrai souvent c'est la souffrance. Tout de même, plus le manteau il est étroit, plus le manteau il fait mal, et plus Christine elle a la chance un jour elle retire le manteau. Dans ce cas-la, si le manteau il est retiré, Christine elle est partie, et la croyance elle est partie, et la nénergie totalement libérée c'est immédiat comme c'est l'éclair. Tout de même Christine elle n'ose pas il retire le manteau, car il ne sait pas c'est quoi il est sans le manteau. C'est vrai on peut demander c'est quoi Christine quand Christine il est retiré. Dans ce cas la, Maître Zhu, il dit il n'a pas les mots ils peuvent expliquer c'est quoi Christine sans Christine. En principe, c'est vrai c'est rien, mais tout de même, on peut dire il reste quelque chose, mais pas vraiment quelque chose. Il reste le rien, et vraiment c'est curieux, il y a quelque chose il n'est rien mais tout de même il est la pour voir il n'est rien. Un peu le paradoxe, et c'est vrai Maître Zhu il n'y comprend rien. Tout de même c'est vrai le rien, ce n'est pas vraiment rien, et le paradoxe, quand il n'a pas peur du paradoxe, alors le paradoxe on peut dire c'est la grande source la joie, et vraiment on ne sait pas pourquoi, et personne n'y comprend rien, et en plus il ne reste personne il n'est la pour comprendre, alors vraiment c'est encore plus du Chinois que le Chinois. En Chine, quand vraiment le paradoxe on ne comprend plus rien car trop Chinois, dans ce cas-la, en Chine, on a inventé le mot, on dit Tao. Tao, c'est le mot on dit quand on ne comprend plus rien, qu'il ne reste plus rien, et tout de même on a l'impression il reste quelque chose. Alors le quelque chose qui reste et qui n'est rien, on dit c'est Tao. Tout de même, Maître Zhu il dit sans doute c'est mieux ne rien dire, et on se tait, mais Maître Zhu il dit ça et tout de même il parle tout le temps tout le temps. Alors vraiment c'est drôle, c'est toujours c'est contredit, pas du tout logique, et le paradoxe c'est vraiment le paradoxe. Tout de même c'est vrai, quand Christine il retire Christine et qu'il ne reste plus rien, tout de même c'est vrai c'est plus léger, surtout en principe, car tout de même ce qu'il retire, déjà avant ça n'existe pas. On peut dire le paradoxe c'est le mystère, et on se demande qui se demande.

C'est pourquoi nous pratiquons le Qi Gong.